 | Monsieur Jacques MEURENS Mr. Meurens m’a engagé chez Jupiler en 1984, puis nous avons partagé plusieurs années de travail. Au-delà des aspects humains évoqués lors de ses funérailles, je voudrais témoigner de son professionnalisme. Celui-ci pourrait se résumer en quelques mots : compétence, rigueur, exigence, travail acharné — des notions qu’il appliquait d’abord à lui-même. Il n’était pas si facile d’acquérir sa confiance, mais lorsqu’il l’accordait à un collaborateur, c’était du solide. Son impact sur le développement de la société, qui s’appelait alors Interbrew, fut majeur. À titre d’exemple, lors du rapprochement Jupille/Louvain à la fin des années 80, Louvain rencontrait de nombreux problèmes qualitatifs. C’est Mr. Meurens qui, quittant Jupille, partit en tête de pont afin de résoudre et restructurer. Ses responsabilités s’élargissant, il fut ensuite, lors du redéploiement industriel du début des années 90, à nouveau l’homme de référence qui chapeauta la conception et la réalisation des nouvelles usines de Louvain et de Jupille. Aujourd’hui, 33 ans plus tard, elles continuent, quasi sous leur forme initiale, à produire des millions d’hectolitres, et Interbrew, devenu AB InBev, est devenu le premier brasseur mondial. Ces vingt-cinq dernières années, je l’ai peu revu, mais à chaque fois, il savait me glisser ce mot agréable, celui qu’on n’oublie pas. Léon Petit
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