| Madame Virginie HINKELS Oh, Virginie, on peut dire qu’avec toi, c’est assurément une belle et noble figure de Mageret qui n’est plus… Et, évidemment, ton départ pour l’au-delà fait remonter une multitude de souvenirs de mon enfance et de ma jeunesse. Dont certains très anciens, comme dans les années 1950, lorsque tu jouais au théâtre à Benonchamps. Ou lorsqu’aux aurores, je devais aller chercher chez toi la clef du baraquement qui servait d’église à Mageret (où je jouais serviteur à la messe matinale…).
Et la dernière fois que je t’ai vue, c’était sur la piste cyclable du côté de Bizory où tu te promenais avec Pierrot. Le temps d’échanger quelques souvenirs… Mais, par après, j’ai aussi entendu que tu avais des problèmes de santé.
On n’oublie pas non plus que tu as été marquée par le départ d’Anne, soit une grande souffrance pour une maman…
Alors, Virginie, surtout va tranquille maintenant : tu as bien mérité l’estime de chacun !
Dans ces moments de peine, mes pensées et ma sympathie sont pour Pierrot et toute ta famille. Puissent-ils trouver dans le doux souvenir des beaux moments passés avec toi force et courage pour poursuivre vers d’autres lendemains, vers d’autres espérances… Car s’ils ont perdu l’épouse, la maman, ils n’ont certainement pas perdu ton âme. Oh, Virginie !
André Schmitz, Berlé
|